Sur l’île Negros

Bacolod est la porte d’entrée des parcs nationaux au nord de l’île Negros : un avec un volcan et un avec des cascades.

Avant cela, mon arrivée a été pas mal retardée à l’aéroport de Manille… Visiblement, cela est coutumier avec la compagnie lowcost Cebu Pacific. Une fois la longue attente pour l’enregistrement des bagages, je suis allée à la porte d’embarquement. Quand tout à coup, un effet de foule a eu lieu et tout le monde s’est mis à se lever d’un coup et courir… Je me mets donc a écouter la petite voix qui annonce un changement de porte d’embarquement avec un retard de l’avion. Donc pour moi, pas la peine de courir ! Une fois à la bonne porte, encore un peu d’attente, proche d’une prise de courant pour recharger le téléphone et passer le temps sur le net.

L’arrivée a donc été un peu plus tardive que prévue à Bacolod, donc ayant déjà repéré un logement où passer la nuit, je demande tout de suite un taxi. Il s’avère qu’un gars me propose une navette pour moins chère, donc je fonce sur cette idée, et me retrouve coincée sur un quart de place de van pendant plus d’une demi-heure ! Comme je m’y attendais, étant la seule « non locale » dans ce van, j’ai été déposée en premier et à mon grand bonheur au vue du peu de confort…

Le soir même je prends les renseignements pour aller vers le parc national où se trouve le volcan, mais malheureusement, ça a l’air bien compliqué pour avoir les autorisations… Je laisse cette idée, et prends la route un peu plus au nord dès le lendemain matin pour aller à Silay. De là part le Parc National Patag, avec ses cascades. Je trouve l’office de tourisme avec des personnes super sympa pour donner les renseignements. (Oui, ça a le mérite d’être souligné, car jusqu’à maintenant, je n’en avais pas trouvé !) Le seul moyen pour aller à ce parc est le jeepney, qui peut partir le matin à partir de 6h30 dès qu’il est plein. Le gros détail est que le dernier jeepney pour repartir du parc est à midi, et que le seul logement sur place est complet… Bon, ca sent le plan foireux à la base mais ca se tente quand même !

L’après midi qu’il me reste à attendre, je pars en visite du village de Silay, qui fut le joyau de Negros au temps florissant de la canne à sucre. Des demeures historiques sont à visiter aux quatre coins du village, avec une architecture espagnole et une petite « french touch » par moment, étant donné que la canne à sucre sur cette île est arrivée par des français dans les années 1850.

The balay Negrense

The balay Negrense

Manuel Severino Hofilena Heritage House

Manuel Severino Hofilena Heritage House

The Cathedral of San Diego de Alcala

The Cathedral of San Diego de Alcala

Dans le tour du village que je fais, je trouve le marché local. C’est toujours un plaisir pour moi de faire cette visite pour en voir les fruits et légumes locaux, bien qu’en comparant avec d’autres pays asiatiques, je trouve qu’ils sont pauvres en variété culinaires, et n’en ont d’ailleurs aucunes spécialités. Un pêcheur me voit prendre des photos, et ils m’en réclament tous !

Le lendemain matin, jeudi 25 avril, je me lève très tôt pour aller prendre le jeepney de 6h30 pour faire les 32km en direction du parc national. Quand j’arrive, nous ne sommes que 4 et le jeepney ne part que quand il est plein, soit environ une quinzaine de personnes. La dame de l’office de tourisme m’avait conseillé de ne pas partir après 9h le matin, car je n’aurais pas eu assez de temps sur place, vu qu’il fallait repartir à midi, d’autant plus qu’il fallait déjà environ 1h30 pour faire le trajet. Je vois l’heure tourner, et le jeepney se remplir que très lentement… Donc après presque 2h30 d’attente, je prends mes clics et mes clacs pour aller me faire un super p’tit déj’ en compensation, puis pars me recoucher !

Nicolas me rejoint à Silay, et le temps de se décider sur notre programme, il est déjà 15h lorsque l’on prend la route vers Escalante, une ville portuaire sur la côte Est de Negros. Le but étant de rejoindre le Nord de l’île de Cebu pour aller sur la petite île de Malapascua, très réputée pour ses sites de plongées.

Les bus partent de Silay très régulièrement et après plus de deux heures en sardine sur un bout de siège, nous arrivons en fin de journée à Escalante. Le temps de trouver un logement, et la journée est déjà presque terminée.

Dès le matin, nous partons à la recherche du port pour prendre un ferry allant à Tabuelan, le port le plus proche sur l’île de Cebu. A demander les horaires des ferries, on entend tout et n’importe quoi, donc le mieux est d’aller sur place. Le chauffeur de tricycle, nous emmène à un port et nous certifie que le prochain bateau est à 11h… bon, il est 8h30… L’attente de 2h30, je l’ai déjà faite la veille et je n’ai pas trop envie que ça se reproduise… Je laisse Nico avec les sacs, et je pars à l’autre port à 15 minutes de marche de l’endroit où nous sommes. Et à l’autre port, un bateau va partir dans le prochain quart d’heure. Donc ni une ni deux, je fais demi-tour en courant, puis on revient avec un tricycle, qui nous a pris un raccourci d’enfer, juste à temps pour le départ du bateau !

Nous voilà donc posés pour deux heures de bateau avec dès notre montée à bord un épisode de Dragon Ball Z à la télé ! Et une nouvelle fois dans ce moyen de transport, nous sommes parmi les locaux uniquement !

Arrivée sur l'île Cebu

Arrivée sur l’île Cebu

De Tabuelan, nous souhaitons aller plus au Nord encore à Maya, où se trouve le port pour aller sur la petite île de Malapascua. Nous n’en avons pas fini avec le transport pour cette journée. Des bus existent pour rejoindre ce village, mais nous ne sommes pas sur la route principale. Des ados nous proposent d’y aller en moto/scooter, mais il faudrait donc porter le gros sac dans le dos, et cela est écarté directement. Par contre, un tricycle à nouveau serait une solution. Après avoir trouvé notre chauffeur, nous partons pour deux heures et demies de transport routier dans un inconfort habituel, maintenant.

Vue d'une partie du trajet !

Vue d’une partie du trajet !

Puis nous arrivons, enfin, à Maya, où les bateaux pour rejoindre Malapascua ne partent qu’avec un minimum de passagers… encore ! A notre arrivée dans ce petit port, nous voyons déjà deux autres touristes, et deux autres arrivent. Et comme par habitude, ils nous proposent de payer un peu plus cher pour faire partir le bateau dans l’immédiat. Nous acceptons tous sans problème, et nous arrivons finalement, après une journée de transport routier et maritime, sur l’île de Malapascua. Logement sur place trouvé sans grande difficulté, nous allons trouver un centre de plongée pour le lendemain matin et profiter du coucher de soleil !

Aventures à suivre sur cette île !

Des bisous

 

1 commentaire
  1. tu auras tout essayé en moyen de transport !!! 😀 tu pourras ensuite faire un comparatif !!! et aider des touristes qui ont envie de faire comme toi !!! et visiter les pays avec les moyens du bord; « patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage « ….. Loup (le), la Chèvre et le Chevreau de Monsieur Jean de La Fontaine !!!! 😆
    bisous et à bientôt la suite.