Après ces 3 semaines sur l’île de Bali, en Indonésie, j’ai pu faire ma propre expérience de backpacker dans une zone très touristique ! Voici quelques bons plans pour aider les futurs voyageurs sur place.
Arrivée à Kuta, j’ai trouvé un backpacker, comme il y en a très peu sur l’île : Granny’s hostel. L’auberge de jeunesse est tenue par une norvégienne, avec qui j’ai pu discuter un bon moment. Contact très sympa avec des aides et astuces pour différents endroits de l’île, car elle a déjà pas mal baroudé sur l’île ! La chambre principale est en fait un grand dortoir, qui pourrait être bruyant en fonction de la population présente dans le backpacker, mais qui profite d’un éloignement de la route principale et en apporte que la présence de quelques passages de scooter.
Ensuite à Ubud, j’avais repéré une rue dans le Nord de la ville avec de nombreux Homestays, alias Losemen, alias « Chez l’habitant ». Il s’agit de la Jalan Kajeng (rue Kajeng). De toute ma recherche, j’ai fini par m’arrêter au Homestay Arjana pour une chambre très convenable avec eau chaude et petit déjeuner.
J’ai quand même cherché à trouver moins cher et avec le wifi pour internet, et j’ai trouvé dans la Jalan Angadda (rue Anggada), juste à côté de la rue Kajeng, à Angadda House. Et cela a été ma niche verdoyante pour les 2 semaines passées à Ubud. Beaucoup d’humidité dans la chambre à cause de la rivière et le ménage n’est fait que par soi-même durant le séjour, mais il me semble que c’est assez général aux Homestay, contrairement aux Guesthouse. Petit déjeuner régulièrement différent, internet et eau chaude, de quoi passer un bon séjour pour des tarifs très négociés.
A Ubud, il peut y avoir quelques astuces permettant d’alléger un peu le budget. Bon ok, la vie n’y est déjà pas très chère en tant que touriste, mais quand on se positionne en voyageur, toute économie est bonne à prendre ! A Monkey Forest, l’entrée est à 20000 IDR, malgré tout il est possible de voir les singes sacrés en évitant de rentrer dans le sanctuaire. Comme je l’avais écrit dans un article, il n’y a pas grande valeur ajoutée à payer… Il y a deux entrées principales, et à l’une d’entre elle, il y a un chemin pour les scooters sur la gauche. Il suffit d’emprunter ce chemin, de continuer un peu à pied, et différentes entrées vers la forêt sont le long de la route. Après, se laisser guider par ses pas, et des singes seront dans les parages !
Dans le centre d’Ubud, il est possible de remplir les bouteilles d’eau à la Librairie, qui se situe à côté du terrain de football. L’eau n’étant pas potable et la chaleur très présente, on a vite fait d’accumuler les déchets plastiques. Le remplissage d’une bouteille d’1,5 litre coûte alors seulement 2000 IDR, contre 4000 IDR en achat de bouteille dans les supermarchés, voire 8000 IDR dans les restaurants. Voici donc un geste écologique et économique !
Une randonnée est très sympa à faire, contrairement à celles du Lonely Planet emmènent de longs moments sur la route… Prendre Rue Kajeng, et continuer jusqu’au bout en suivant les pavés gravés. A l’issue, une grande montée mène aux rizières, puis un chemin se profile. Passé les rizières, la randonnée continue dans la forêt en longeant la rivière de la rizière. Par moment, je me demandais si c’était vraiment un chemin ou non, donc il ne faut pas hésiter à prendre des ponts en béton de la largeur des deux pieds accolés, puis la suite est sur la gauche en remontant. A la sortie de la forêt, on se retrouve dans les rizières à nouveau. Sur toute cette randonnée, hasardeuse pour moi car indiquée nulle part (peut être dans un autre guide touristique), je n’ai rencontré que deux autres personnes, hors locaux. Je pourrais même conseiller de partir vers 16h ; les températures sont plus fraîches et le coucher de soleil commence à la fin de la randonnée. Le niveau est facile, je crois que la boucle, en arrivant en bas de la Rue Raya, fait environ 7km.
Pour tout ce qui est réservation de transport pour se déplacer d’une ville à une autre, des shuttles (navettes) se vendent partout. En faisant le tour des agences, on peut trouver le meilleur prix. Les négociations pour les navettes groupées sont rarement négociable, mais en cas de transport avec un chauffeur, ne pas hésiter à faire marcher la concurrence et casser les prix ; leur marge est énorme.
Sur la côte Est, je suis allée à Amed, ou plutôt à Jemeluk. Les centres de plongée sont florissant, autant avec des locaux que des européens. Nous avons choisi un centre où l’on a eu un bon feeling directement, tenu par une allemande, Christine, avec un des moniteurs de plongée espagnol, Mario. Il s’agit d’Amed Scuba, qui est sur la longue route qui longe la côte. Le Lonely Planet recommande également le centre de plongée Euro Dive, mais après à en avoir parlé avec un couch surfeur français local, il me le déconseille fortement. Il est lui-même moniteur de plongée à son compte et a eu de très mauvais échos de ce centre… Les tarifs à Amed Scuba sont tout à fait dans les prix avec les conditions de sécurité respectées. Je recommande vraiment ce centre.
En logement, aux environs d’Amed, nous sommes allés à Bamboo Bali, qui est connu de tout le monde dans les environs, et qui est plutôt correct. Les négociations sont difficiles et les tarifs un peu plus élevés qu’à Ubud. Ensuite, sur la fin de l’aventure, je suis allée Bukit Indah, un autre Homestay, tel que j’avais déjà à Ubud. Juste à côté, il y a Titisedana, et ces deux homestay sont vraiment très bien.
Voilà les quelques informations et bons plans que j’ai pu découvrir sur cette île paradisiaque ! Je vous écris les adresses et les numéros de téléphone, pour profiter ces endroits. En période estivale, il peut être pertinent de faire des réservations pour les hébergements, au vue de l’afflux touristique sur les 5637 km².
Bali c’est aussi une culture, une Histoire, des rencontres, des sourires, et plein de belles découvertes ! Faites attention où vous mettez les pieds pour ne pas profaner les offrandes quotidiennes, et profitez-en bien !