Comme des poissons dans l’eau, nous allons visiter le milieu subaquatique de la côte Est de Bali !
Ma dernière plongée est assez ancienne maintenant, car elle date de mon niveau 1 à Carqueiranne en août 2009. Un rafraichissement des connaissances est nécessaire pour pouvoir à nouveau plonger dans une palanquée.
Aussitôt le matériel essayé dans le centre Amed Scuba, nous partons pour notre première plongée, qui est à Jemeluk ; le spot s’appelle le mur de gauche. On part de la plage directement, moi avec Mario comme moniteur, et Nico avec Brata. Etant donné que j’ai mon rafraichissement, je suis toute seule dans la palanquée pour les exercices de rappel. Génial !
Rappel de théorie, puis une fois dans l’eau, après des vidages de masque et des tests de flottabilité, on part réellement pour la plongée. Je retrouve plein de poissons que j’avais vus à Exmouth, et plus encore, ainsi que des coraux magnifiques ! J’ai vu mes premiers poissons clowns, tentant de se cacher dans une anémone, une doris, un poisson lion, et encore beaucoup dont je n’ai pas tous les noms. Peu de photos sur cette plongée, car pour les exercices, Mario ne souhaitais pas trop que j’ai l’appareil photo, malgré tout il en a pris aussi !
Durant la plongée, aux environs des 5 mètres, j’ai eu la mauvaise expérience de la panne d’air… Apparemment, un souci de sédiment dans la bouteille car j’ai dû mettre la tête en bas un moment. Rien de bien grave, je n’ai pas paniqué et fais le signe qui allait bien pour avoir le détendeur de secours de Mario. Une fois tout rentré dans l’ordre, on a fini la plongée et en sortant de l’eau, nous avions la fin du coucher du soleil ! Quel bon timing !
Cette première plongée a vraiment été géniale, et à comparer avec Nico, il en était très content aussi, bien que son guide de palanquée ne soit pas le meilleur qu’il ait déjà eu auparavant…
Le lendemain matin, on remet ça, pour aller sur l’épave du Liberty très réputée à Tulamben, au nord d’Amed. Pour l’histoire, l’USAT Liberty était un cargo de transport américain, construit en 1918, d’une longueur de 125 mètres. Il transportait une cargaison de caoutchouc et d’équipement ferroviaire d’Australie vers les Philippines. En janvier 1942, il fut torpillé par le sous-marin japonais I-166 au large de Lombok. Gravement touché, il parvint pourtant à faire route vers Bali pour tenter d’atteindre le port de Singaraja. Prenant trop l’eau, il s’est échoué sur la côte Est à Tulamben, afin de décharger la cargaison. Il resta à cet endroit jusqu’à l’éruption du volcan Agung en 1963 ; la coulée de lave le rejeta au large en le brisant. L’épave est aujourd’hui sur un fond de 9 à 30 mètres, accessible à tous les niveaux de plongée et de snorkeling.
Connaissant la réputation de cette épave, nous souhaitions arriver sur les lieux avant l’afflux de plongeurs. Mise à l’eau un peu tardive, qui nous a laissé perplexe quand au port de charge des femmes dans ce pays. Les bouteilles de plongée sont portées sur la tête, et je dis bien « les », car parfois elles en avaient jusqu’à 3. A tous les connaisseurs, vous pouvez en imaginer le poids, c’est fou…
Une fois dans l’eau, on passe un banc de sable puis l’épave apparait rapidement et crée la surprise. Et là, des coraux à gogo et des poissons de toutes les formes et couleurs ! Comme dans un monde parallèle, je suis déjà aspirée dans les merveilles de cette plongée. Doris, poisson chirurgien, poisson Napoléon perroquet, banc de thon, poisson ange … l’épave est recouverte et entourée de vie ! On en a peut être fait le tour, je ne me rends pas compte ; c’est comme si l’heure de plongée avait durée 10 minutes, avec la seule envie d’y retourner !
Debriefing une fois sortis avec Mario, avec qui on regarde les photos de l’appareil pour mettre un nom sur ce que l’on a vu. En rentrant au centre de plongée, je réserve deux autres plongées pour le mardi suivant. Quant à Nicolas, il a déjà le projet de partir dès le lendemain sur l’île de Nusa Pedina pour aller sur les spots de Crystal Bay et Manta Point, qui ne sont normalement accessibles qu’au niveau 2 de plongée. Je n’ai pas assez d’expérience pour prendre ce risque…
L’après-midi de cette même journée, nous sommes allés sur le spot de l’épave d’un bateau de pêche japonais pour aller faire du snorkeling. Départ de la plage, mais cette fois la visibilité est quasi nulle. Cela sera pour une autre fois !
A suivre…
Des bisous
Photos des plongées à Bali