La faune de Tasmanie

Qui dit Tasmanie, dit Taz, et son célèbre personnage des Looney Tunes par la Warner Bros ! Il est temps d’en savoir plus sur cet étrange animal !

A la fin de ma première semaine en Tasmanie, Julieth et Jérôme prennent un avion vers Sydney, et Sara, une suédoise, arrive sur l’île le dimanche matin. On part toutes les deux en vadrouille, Tahnee étant malade ce jour-là… Non loin de la maison, il y a une réserve de la faune, le Bonorong Wildflife Sanctuary, une bonne occasion de voir le fameux diable de Tasmanie !

Il s’agit d’ailleurs du premier animal que l’on voit, et il ne ressemble en rien à Taz !! Peut être que le seul point commun est la dentition !

Nous arrivons au moment de la visite guidée, donc on profite également de nombreuses explications sur cet animal bien inconnu ! On enchaîne ensuite avec les koalas, les kangourous, quelques émeus, et au moment de repartir, on fait la rencontre de deux bébés : un wombat et un wallaby, gardé par une femme volontaire à la réserve. Elle nous raconte plus en détails les péripéties que vivent les diables de Tasmanie depuis quelques années.

Le diable de Tasmanie est une espèce de marsupial carnivore, vivant uniquement sur l’île de la Tasmanie en Australie. De la taille d’un chien et proportionnellement à sa taille, le diable est le mammifère aux mâchoires les plus puissantes, ceci étant dû en partie à la longueur de sa tête. Il doit son nom de « diable » à ses cris si stridents qu’ils peuvent donner la chair de poule !

Les diables de Tasmanie étaient à leur maximum il y a encore de cela 10 ans. Mais aujourd’hui leur survie est menacée à cause d’une tumeur cancéreuse (DFTD : Devil Facial Tumour Disease) qui se transmet par morsure. Les scientifiques travaillent actuellement pour trouver un vaccin à cette terrible maladie qui pourrait causer l’extinction du diable de Tasmanie. En attendant ce remède, certains en bonne santé ont été amenés sur les terres de l’Australie continentale, ou sont conservés dans les réserves ou zoos, afin de pérenniser leur reproduction. Ainsi, lorsque la Tasmanie sera débarrassée de cette terrible maladie, on pourra les introduire à l’état sauvage à nouveau sur l’île.

Expérience enrichissante et pourtant bien triste concernant cet animal, symbole de l’île. En quittant la réserve, nous sommes allées dans le centre d’Hobart pour se balader, avant de rentrer au vignoble.

Déplacements à suivre !

Des bisous